Akubo no Satsubatsu
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Akubo no Satsubatsu

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 Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]

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Susano Nobuo
Kyoku Kumo
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Kyoku Kumo
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Kyoku Kumo


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MessageSujet: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeJeu 2 Avr - 23:13

Nom de Famille : Son véritable nom est Neruse, mais après avoir adopté sa vie de ninja elle choisira celui de Kumo (comme c'est celui que j'utiliserais durant le rpg, j'ai mis en priorité ce nom-là dans mon pseudo).

Clan : Elle sert le clan qui lui fera sa meilleure offre. Il se trouve que quand elle n'arrive pas à se départager, elle choisira celle avec le plus de zéros...

Prénom : Kyoku, prénom ninja encore une fois. Véritable nom : Iwa.

Âge : 20 ans

Classe Social : ninja

Fonction : ///

Don : Contrôle le son, joli hasard quand on sait que son prénom signifie "mélodie".

Arme : Une flûte, à toutes les armes ninjas à sa disposition elle préfère les shurikens et le double katana.

Ville natale : Mahoï

Description physique : Kyoku n'est pas vilaine, elle serait même plutôt d'une beauté avenante, mais qu'elle sait transformer. Elle peut être froide, chaleureuse, pitoyable (dans le sens qu'elle suscite de la pitié) et sait se servir de ses atouts féminins. Attention, il n'est pas question de provocation mais plutôt... d'une aura tentatrice qu'elle peut rendre glaciale en un battement de paupière. Son physique allie la foudre et l'eau, les plus grands paradoxes se peignent sur son corps, sa peau d'une blancheur naturelle, presque maladive réhausse ses prunelles d'un noir surnaturel qu'encadre une cascade de cheveux lisse couleur de jais. Son visage est impeccablement imprimé, fin, il semble sculpté par quelques ondines. Mais quoique l'on regarde, le regard est sans cesse ramené à ces yeux d'une profondeur qui peut paraître prédatrice, perçante, vide ou d'un pétillement étrangement sadique. Quand ils s'adoucissent en une expression plus charmante, ils sont d'autant plus envoûtants. Il est vrai que beaucoup d'asiatiques possèdent des yeux sombres, la particularité de ceux de Kyoku est d'avoir continuellement la pupille plus large que la moyenne, répartissant les couleurs dans ses yeux de telle sorte qu'il y ait plus de noir que de blanc. Un bon observateur qui aurait échappé à une entrevue avec un requin aurait sans doute remarqué une étrange ressemblance entre les yeux de l'animal et les siens. Étant ninja elle n'a pas de tenue fixée. Car contrairement à ce que l'on pourrait penser le ninja ne se balade pas continuellement en noir, masqué de noir et marchant dans l'ombre. Le ninja est un espion, un voleur et un assassin, il doit à la fois être sur les planches, dans les coulisses et dans le public. Sur les planches pour tout observer, pour dérouter, pour faire manifester ce qu'il a envie chez les autres. Dans le public pour gagner la confiance et prendre ce qui lui plait par derrière sans éveiller les soupçons, dans les coulisses pour accomplir sa besogne rapidement, efficacement, sans laisser de traces et toujours, toujours... changer de costume !
Elle a cependant une préférence pour le vert.

Description psychologique : Kyoku n'a pas un caractère très prononcé mais plutôt... inattendu. Elle fait ce qui est le plus intéressant, va là où c'est le plus intéressant, obéit (parfois) à la personne la plus intéressante. Elle aime celui qui lui permet de donner un sens à sa vie. Mais dés qu'elle s'ennuie, elle part du principe que sa vie n'a plus de sens et va voir ailleurs. Elle n'a jamais aimé quelqu'un dans le sens amoureux, elle n'a encore jamais eu de relation amoureuse... et bon courage au premier qui la séduira car il se pourrait bien que cela ne dure qu'un temps si ce n'est pas assez... divertissant à son goût.
Pourquoi cette manière de faire ? Pourquoi adopte-t-elle une attitude d'effrontée, ou au contraire froide ? Pourquoi va-t-elle du glaçon au feu-follet ?
Elle ne désire qu'une chose, toujours s'occuper, toujours mieux comprendre, toujours mieux savoir, ne pas s'attarder sur les choses futiles qui n'apportent rien, s'adapter à la situation... surprendre les autres. Se donner en spectacle ? Se faire passer pour autre chose que ce qu'elle est ? Cent fois oui ! Sourire par devant, mais serrer les poings par derrière, cent fois oui ! Toujours, toujours, être en paradoxe, toujours, toujours tromper pour mieux surprendre. Toujours faire croire ce que l'autre veut bien croire, et toujours toujours... rester la même par derrière.
Parfois surprendre n'est pas si péjoratif, il lui arrive de faire des choses bien. Ce n'est pas quelqu'un de méchant en soit. Elle choisira toujours ce qu'elle a envie de faire, et comme généralement ce qui est "intéressant" pour elle est en accord avec sa morale... dans l'ensemble elle reste quelqu'un d'assez correcte. Mais dure à suivre. Elle parle beaucoup et peu, connait l'être humain et sait qu'il est capable des pires paradoxes. Elle a mis un point d'honneur à lui montrer jusqu'où l'on pouvait aller en réunissant dans sa seule personne tous les paradoxes inimaginables.
Du moins elle essaie, et y arrive plutôt bien, ce qui lui permet de jouer tous les rôles, même masculins. Sa capacité d'adaptation n'est plus à démontrer, et chacune de ses secondes est une minute de comédie qu'elle peaufine avec un art professionnel qu'elle a su aiguiser durant toute sa vie.
Elle a traversé toutes les tranches sociales... et sa connaissance en psychologie humaine est telle que ses différentes adaptations, toutes méconnaissables pourrait la faire passer pour schizophrène.
Ce qu'elle n'est pas, mais vous serez étonnez des sorties qu'elle est capable de faire...

Histoire : C'était une belle journée où le soleil dardait les terres de Mahoï de ses rayons. Une jeune femme à la chevelure d'encre se tenait à côté d'un point d'eau et remplissait des bassines en bois. S'arrêtant un moment dans sa besogne pour s'éponger le front, elle en profita pour relever sa noble tête et regarder l'azur. C'était une belle journée comme on n'en voyait pas souvent, une belle journée où cette tonne d'eau qui entourait l'île pouvait enfin se rendre utile pour se rafraichir un peu.
Il y a de cela six mois, cela avait été une chaude nuit dont était témoin celui qui habitait son ventre arrondi. Son premier enfant. Aucun père, ou du moins, un père absent. La future mère soupira, prit sa dernière bassine et s'engagea sur le chemin du retour. Elle voyait au loin les maisons du petit village de pécheurs qui, par cette chaleur, reposaient directement sur le sable. Durant son pénible trajet, elle sentit une douleur dans son dos, et décida de faire une pause. Si Mamayo la voyait en ce moment... enceinte ou non elle s'en prendrait une belle ! Mamayo était une amie d'enfance, une amie de confiance et qui ne l'avait jamais abandonnée.
N'étant pas mariée, le cas de Yumi avait été plutôt mal vu par le village. Elle était ce que l'on appelait "une fille-mère". Certains étaient néanmoins compréhensifs...
Tous se souvenaient de l'étrange cortège qui était venu dans ce petit village pour "voir du pays"... mais surtout voir l'avancée du pont naturel en lave. Tous se souvenaient de Yamamoto et de sa cours envers Yumi, une cours flatteuses basées sur des éloges, des promesses... et quel charisme ! Et puis... elle n'était qu'une pauvrette de Mahoï, et v'là qu'un étranger lui tombe limite dans les bras ! Et bel homme en plus.
Tous se souvenaient.
Beaucoup comprenaient que Yumi avait voulu qu'il tienne parole.
Certains consentaient à l'aider.
Et Mamayo, était celle qui s'y engageait le plus.

Elle l'avait invité à vendre sa maison pour venir habiter ensuite chez elle et commencer à faire des économies avec l'argent de la vente pour les difficiles épreuves à venir... on n'est jamais trop prudents, les famines ne sont jamais bien loin quand on dépend de la mer.
Yumi était une guérisseuse, et les superstitions la servaient bien en laissant croire que ses "dons" étaient meilleurs durant sa grossesse. Après tout, une future mère n'est-elle pas sensée donner la vie ? Aussi, fille-mère ou non, les visites se faisaient nombreuses, même pour les plus petits maux. Et son petit capital augmentait à vue d'œil. Ce qui lui faisait un peu oublier sa mésaventure. Mamayo, elle, travaillait en tant que servante dans les maisons qui voulaient bien d'elle. Son travail était très aléatoire mais elle avait un très bon tact et s'en sortait toujours bien. Elle aurait voulu être pêcheur, mais comme les femmes ne devaient pas s'approcher des poissons (sauf de ceux qu'elles cuisinent), ou même effleurer le bois d'un bateau... C'était devenu impossible.

Ce fut donc dans une ambiance où il fallait se débrouiller comme on le pouvait, où il fallait acquérir la plus petite connaissance pour en faire un atout, où il ne fallait pas trop se faire bercer par des idées brillantes que vous lance un joli minois, que Kyoku vit le jour.

----

"Iwa ?"

Aucune réponse.

"Iwa !"

Toujours aucune réponse. La porte de la maison s'ouvrit sur la jeune guérisseuse qui scruta les environs. Où était encore passée sa gamine ?!
L'intéressée se trouvait actuellement occupée au somment d'une certaine montagne au cœur de feu... Oui, un volcan si vous préférez. C'est fou comme cela pouvait-être fascinant... et le pire c'est que ce fabuleux liquide destructeur l'était moins que l'eau. Qui paraissait pourtant si calme, si simple, si commun... L'avez-vous déjà remarqué - ce calme de l'eau ?- face à l'intrépide caractère qui semble continuellement habiter la lave en fusion ? C'était si... sidérant... que des choses à la fois si similaires et si différentes puissent interagir de la sorte. Elle sentit un tremblement sous ses pieds. Aïe...
Elle se leva d'un bond, fit un demi-tour quasi instantané et dévala les pentes rocheuses de toute la vitesse de ses jambes de quatre ans. Comment ça on court pas vite à quatre ans ? Mais la question n'était pas là... la question était d'avoir réussi, ou non, à sentir à temps l'éruption, ensuite de connaître parfaitement les meilleurs raccourcis de la région, enfin, se mettre en hauteur sur un relief. Après, seulement, il fallait courir vite. Parce qu'en effet, sinon, on va pas très loin.

Elle était tellement habituée par ces éruptions. Ici, c'était une habitude, un quotidien. Okâsan sera sans doute inquiète, mais pensez-vous... ce n'est pas comme si elle n'avait pas grandit ici, et pas non plus comme si sa mère ne lui avait pas fait quadriller toute la zone de l'île à la recherche de plantes médicinales. Aussi, aller au sommet, observer la lave et en revenir vivant devenait... un jeu d'enfant.

La jeune fille arriva chez elle après avoir contourné la coulée. Elle reçu la traditionnelle remontrance, le petit sourire taquin de sa mère, et enfin, une piécette pour aller faire les courses. Éruption ou non, le village serait toujours en sécurité. Tout le monde continuait sa besogne sans prêter attention aux vociférations du volcan. Il pouvait jurer comme il voulait, il sera avaler par l'eau et puis baste. L'eau... c'était elle qui les faisait vivre, les protégeait...
Iwa devait acheter du thé d'Okinawa. L'ennui, c'est qu'elle ne connaissait pas le sens du mot acheter. En fait, on ne lui avait jamais expliqué. Il faut savoir que sa mère avait 20 ans, et donc qu'elle était tombée enceinte à 16 ans. Et elle a beau avoir une sacrée capacité d'adaptation, elle avait ommis quelques erreurs de base dans son éducation, quant à Mamayo, elle travaillait trop pour garder un oeil sur Kyoku que sa mère jugeait devoir être libre de ses mouvements pour profiter pleinement de son enfance. En résumé, Yumi partait du principe que Kyoku était né en sachant à quoi servait l'argent et personne ne gardant d'oeil sur elle, personne n'avait encore compris qu'elle avait une petite tendance à voler. Vous me direz : comment personne ne peut la voir voler ? Réponse simple : dés sa première sortie, de "mauvais garçons" avait décidé d'en faire une petite voleuse. Ils lui avaient enseigné le métier, lui avaient dit qu'ils faisaient la collection de ces "petites choses rondes" et que si elle était gentille, ils seraient contents qu'elle les leur donne à chaque fois qu'elle en avait. À quatre ans, on gobe tout ; les vis, les cailloux et même les mensonges comme ceux-là. Aussi, donnait-elle gentiment sa petite piécette. Les garçons, eux, avaient la conscience tranquille... après tout, ne l'avaient-ils pas mérité après lui avoir enseigné toutes les sciences de l'art ?
Enfin bref...

Iwa avait sans doute un don inné pour le vol... ou une sacrée chance, mais en tout cas, elle ne s'était jamais fait prendre. Jamais. Tout bascula le jour où sa mère voulu remercier le marchand pour l'avoir dépanner en herbe médicinales. En effet, d'habitude elle les cherchait elle-même, et du coup elle était partie du principe que le marchand avait été très gentil du bien vouloir lui en vendre vu qu'elle n'était pas en soit une cliente très... fidèle.
Si seulement elle avait su à quel point elle ne lui était pas fidèle...

Pour un peu le marchand en question compris trop bien où était la fuite de ses marchandises. "Je ne vous ai jamais vendu cela. Je n'ai jamais rien vendu à votre fille. Oui je l'ai vu hier... attendez un instant !" Je vous laisse imaginer la suite, bien sûr...
Guérisseuse talentueuse ou non, il n'y eut plus aucune clientèle.
Servante dévouée ou non, plus personne osait se confier à des voleurs.
Petite fille innocente ou non, elle venait de plonger sa famille dans le désastre.
Yumi avait un grand cœur, et aimait sa fille à défaut du père. Mamayo... n'avait pas eu le temps de s'attacher à l'enfant, et avait surtout vu les sacrifices qu'elle avait dû endurer pour permettre à cette gosse de vivre. Bon, là, elle craqua, prit le plus d'argent possible et disparu dans la nature. Avec quasi plus rien en poche, Iwa et sa mère se retrouvaient dans une situation critique. Yumi finit par prendre une grande décision ; elle vendit sa maison... pas chère, vu que tout le monde connaissait sa détresse, elle savait qu'il était inutile de marchander. C'est donc avec un pécule assez médiocre qu'elles prirent la route (à pieds) jusqu'à Okinawa... avec juste un sac de toile en guise de bagage...
Le sac de toile sur le dos d'okâsan... une image qui lui restera.

Yumi ne lui en voulait pas, c'était sa faute, elle aurait dû mieux l'éduquer. Sur le chemin, elle lui enseigna tout, tout ce qu'elle savait, même ce qui normalement se dit à des âges plus mûrs. Il fallut tout le voyage pour que la jeune fille apprenne à mettre des mots sur des concepts parfois extrêmement difficiles pour son âge, pour qu'elle connaisse même des sciences que beaucoup ignorent sur la médecine, la nature, l'histoire. Yumi était très cultivée, car son père avait eu une éducation d'aristocrate, aussi il lui avait enseigné bien des choses à elle aussi. Tellement même, qu'elle avait oublié qu'on naissait ignorant. Iwa ne l'oublierait pas.
Maintenant elle savait ce qu'était que voler, savait qu'elle avait été joliment roulée dans la farine par les autres gamins...
Elle avait 7 ans.


Dernière édition par Kyoku Kumo le Sam 4 Avr - 22:24, édité 5 fois
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Susano Nobuo
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeVen 3 Avr - 0:03


Bienvenue a toi. Je ne suis pas admin mais étant donner que tu est du clan de Nobuo et Utemas il faut que tu choisissent un don entre les deux je pense.... Enfin bref vas tu te joindre a moi?
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Lu Bu
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeVen 3 Avr - 0:13

Tout simplement bienvenue à toi!!

J'espère que nos chemins se croiseront un jour!!
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R. Sayuri Miwa
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeVen 3 Avr - 18:27

Puisque tu fais partit d'un clan natal, tu dois adopter leur Don et non en avoir un personnel.

Sinon bienvenue, je lirais que tout sera poster.
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Kyoku Kumo
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeSam 4 Avr - 0:18

[navrée de devoir répondre ici... mais ça ne rentrait pas dans le même post ^^''. J'ai modifié pour les clans Mademoiselle Sayuri. Je pensais qu'étant donné qu'elle venait de deux clans, je pouvais me permettre de ne pas lui donner les donc habituels à ses clans... mais c'est tout changé ^^ !]

À Okinawa les médecins, les apothicaires, les guérisseurs ne manquaient pas. Il y en avait tellement qu'il fallait pour être reconnu être l'élève d'une ancien de la ville... ce qui prenait les allures des relations entre sœurs geishas. Yumi eu beau faire des innovations époustouflantes, s'imposer par force du caractère... tout finissait par s'écrouler avec les sarcasmes et les machinations de la ville. On était très loin de son petit village, un peu hypocrite et superstitieux, d'accord, mais tout de même... moins scélérats. Finalement, elle réussit à se trouver un travail qui semblait lui réussir. Elle put loger sa fille dans un quatre-mur qu'on pouvait appeler taudis, mais qui avait le mérite d'avoir un toit en guise de cinquième mur. Ce qui n'était pas rien. La journée, Iwa flânait dans les rues... c'était coloré, mais pas comme dans la nature, et c'en était presque triste. Elle passait devant des étalages en mettant un point d'honneur pour rebuter sa vielle habitude de voleuse. Elle observait... tout. Mais les gens avant tout. Leurs habits qui lui paraissaient luxueux, leurs sourires, leurs traits... si différents, si semblables. Comme tracés par une pierre qui avait le nom "ville". Des traits durs, des trais faux... pas sincères, coincés. Le soir, elle rentrait au couvre-feu fixé par okâsan.
Un soir, celle-ci partit en retard et disparu vêtu de son seul kimono encore en sa possession pour aller au travail. Dans sa hâte, elle n'avait pas prit son médicament. Iwa décida de la rattraper pour le lui rendre.
Elle se rappelle de la silhouette qui lui semblait si clair dans le soir parmi ces personnes de la ville... elle la suivit. Elle se souvint d'une maison, de cris, de filles qui, comme okâsan, portaient un obi fermé sur le devant. Se heurtant à ce détail, elle se souvint d'avoir accéléré le pas, d'être entré dans cette maison... d'entendre une indication, de voir une porte, de l'entrouvrir... de voir sa mère, de sortir aussitôt pour rendre son déjeuner et sans doute tous ceux qui se trouvaient encore dans ses trippes.

Elle ne voulu pas dire à sa mère qu'elle était au courant. Elle reposa le flacon là où elle l'avait prit, se coucha comme si rien ne l'avait perturbé et attendit en simulant le sommeil.

10 ans. Elle faisait croire à sa mère qu'elle travaillait comme servante dans une maison du voisinage, et ramenait exactement le salaire chaque jour. Elle n'aimait pas les servantes... ou plutôt, elle n'avait jamais aimé Mamayo. Jamais souriante, toujours soucieuse, jamais un mot doux à la bouche. Elle ne voulait pas être amenée à devenir comme elle. Elle était donc replongée dans son tout premier métier, le vol. À dix ans, et déjà son âme forgée par la misère, aiguisée par la connaissance, polie par ses sentiments les plus profonds, faisait de son corps une arme redoutable pour tout ce qui était vol, marchandage et bluff. Elle apprenait de ce qu'elle entendait des discussions compliquées des adultes de hauts rangs dans la rue. La politique n'avait plus de secret pour elle, les courts de l'argent non plus. Elle roulait des roublards ayant le quadruple de son âge mais à peine le huitième de sa connaissance. Elle ne disait rien à okâsan. Elle voulait la préserver, et si elle pouvait faire en sorte que toutes deux vivent de son vol plutôt qu'elle aille se prostitue... qu'est-ce qu'elle serait heureuse !

Okâsan était malade. Le boulot allait mal. Elle lui avait dit d'abord en souriant qu'Iwa aurait un petit frère, juste avant de fondre en larmes. La maison dans laquelle elle travaillait voulait bien encore d'elle tant que son ventre n'était pas trop voyant, mais après, elle devra attendre d'avoir accouché pour revenir. Mais comment vivre dans ce laps de temps avec le peu d'argent qu'Iwa gagnait ? Et si ce n'était que ça encore ! Elles avaient déjà du mal à vivre à deux (et toutes deux ne pratiquaient pas des métiers très élogieux), alors à trois ! Quel avenir pouvaient-elles offrir à cet autre enfant ? La seule chose qui réconfortait Yumi était de savoir que sa fille avait malgré tout réussi à s'intégrer dans la société.
...
Iwa ne pouvait plus faire marche arrière, mais hors de question de lui dire qu'elle volait si cela déclenchait une fausse couche ! Remarque, une fausse couche était encore la meilleure solution à leurs problèmes. Mais cet enfant avait le droit de vivre. Tout ça parce que Yumi avait une fois oublié de prendre son médicament.

Un soir, sans doute l'un des derniers soirs durant lequel elle exercerait sa profession, Yumi attendit son client, ces cernes tracées par la maladie masquées avec du maquillage bon marché. Même ainsi, elle gardait de sa beauté d'antan. Le panneau finit par coulisser. Elle releva la tête, et la métamorphosa tout à fait pour la rendre la plus avenante possible. Il était question de ramener le plus d'argent possible pour se préparer à l'avenir qu'on lui réservait, pas de se morfondre sur le présent. En l'occurrence, ce fut son passé tout entier qui la percuta.

"Qu'est-ce que tu faisais dans un maison pareille ?!
-Je te signale que je peux te poser la même question espèce de... de... "


Elle ne trouva pas ses mots, s'assit sur sa chaise au milieu du taudis qu'elle habitait avec sa fille. Leur fille, à elle et à ce crétin. Yamamoto Neruse se tenait dans la pièce, et bien que la phrase de la jeune femme le désarma assez, il ne se démonta pas, et enchaina sur des paroles portées sur la vertu, le mauvais exemple qu'elle donnait... le tout était fort long, très agaçant et avait pour seul mérit d'irriter les oreilles de la prostituée et non moins mère attentionnée :

"Si je me souviens bien, c'est toi qui m'a volé en premier ma vertu, et qui est également parti en premier. C'est ton problème si je donne le mauvais exemple, moi, je survis comme je peux, et je fais tout pour qu'il en soit de même pour Iwa."

Première fois qu'il entend le nom de sa fille. Un temps. Se rend compte que là, il vient de se faire clouer le bec par une femme... une prostituée... qui habitait un taudis... et qu'il avait aimée.
La bêtise est humaine, la sienne avait été énorme, et il s'en rendait enfin compte. Il regarda sa fille, et comme toujours choisit la solution la plus bête qui soit.

"Je l'emmène avec moi.
-Pardon ?
-Je l'enmène avec moi.
-Et pourquoi ?
-Parce qu'elle sera mieux avec moi."


Roulement de tambour, voici ce qu'on appelle un argument de choc. Un temps.

"Ne me regarda pas comme ça, je saurais bien la satisfaire, tu sais et puis...
-Si je ne viens pas, fais une croix dessus.
-Ne te crois pas aussi nécessaire que tu ne l'es. Et puis, si on savait que tu...
-Que je me prostitue ?
-Oui...
-Je te signale que c'est pas pire que d'engrosser quelqu'un, de l'abandonner à son sort avec sa fille, retrouver ladite femme dans une maison close à l'instant où tu ne pensais passer qu'un "bon moment" et ensuite prétendre que tu peux rejeter la mère dans la boue et lui enlever la fille. De très loin, je préfère ma situation à la tienne."


Vu comme ça, on dirait que Yamamoto n'est pas une lumière. C'était le contraire, l'ennui avec les lumières, c'est qu'ils étaient maladroits sur tout ce qui était sentiments... Ils déblatérèrent ainsi un temps. Iwa était là. Normal, il n'y avait qu'une seule pièce. Elle n'en perdait pas une miette, et à vrai dire, elle voulait rester avec okâsan. Son père n'était pour elle qu'un inconnu qui, si elle le suivait, détruirait toutes ses attaches avec ce monde. Finalement le ton monta... Okâsan devenait de plus en plus blême, mais ne lâchait pas le morceau. Puis elle se sentit mal. Elle se força à se rassoir. Elle n'y parvînt pas. Elle se laissa donc tomber par terre. Yamamoto se pencha sur elle, lui demanda ce qui lui arrivait... Iwa s'approcha, baisa le front de sa mère et dit simplement :

"D'abord malade, ensuite morte..."

Cela faisait un moment qu'elle était mourante... un moment qu'elle était impossible à raisonner. Un moment qu'elle espérait que Yamamoto reviendrait à temps pour les aider elles deux. Celui-ci prit la main de sa fille... lui dit que son avenir était avec lui... organisa les funérailles, et ainsi commença le second voyagede la jeune fille. Cette fois, en direction de Shitero, et plus précisément d'Hinute. Là vivait la famille de son père, un aristocrate qui avait fait une bévue en s'effarouchant avec une paysanne de Mahoï, et s'en était rendu compte un peu tard.
Il pensa devoir forger l'éducation de sa fille, mais une éducation pour femme... Elle apprit donc la danse, le chant, la musique, et était très douée. Rien ne lui avait jamais permis d'être aussi proche de ces disciplines, et pourtant celles-ci semblaient couler d'elles-mêmes. Son maître était même impressionné. C'était un vieillard, mais dont les sens étaient encore fort aiguisés et dont la sagesse était prophétique. C'était la personne qu'elle respectait le plus après okâsan. Elle n'identifiait pas son père comme tel, et préférait attribuer ce rôle à ce vieillard. Iwa l'appelait parfois Chibi, et il semblait ne pas s'en morfondre outre mesure. D'ailleurs, ne trouvez-vous pas étrange que ce soit un homme qui lui enseigne ces disciplines ? Et bien en fait, il avait l'oeil observateur, et l'oreille inquisitrice... rien ne lui échappait, et s'il était secondé sur le plan technique par une jeune femme au haut port de tête, il restait tout de même celui dont l'avis importait le plus à la jeune fille.
On lui apprenait également à servir le thé... On était très loin du pilonnage des graines de cerises pour le mal de tête. Elle n'était là, pas douée du tout. Jusqu'au jour où Chibi lui fit remarquer que si elle voyait ça comme une danse...
C'est fou comme on apprend vite à cet âge-là !
Enfin bref... tout ce qui était maniement d'arme lui était bien sûr formellement interdit.

Un jour, elle décida de faire une petite fugue, trop libre pour rester plus longtemps enfermé. Chibi la regarda s'échapper en sautant de sa fenêtre et en se rattrapant agilement à la branche de cerisier. Sans faire le moindre bruit.
Elle alla jusqu'aux montagnes Phuku, là, elle se roula dans l'herbe, se pencha au dessus des falaises, les escalada, goûta les fruits, ria à gorge déployée, et chanta. Elle voulait voir si comme à Mahoï il y avait un volcan. Mais son sommet semblait être différent, aussi ne se faisait-elle pas trop d'illusions là-dessus. Néanmoins sa curiosité la poussait à aller plus avant pour voir ça de plus près. Tout semblait y être si blanc !
Elle était habituée à l'altitude, mais le froid mêlé aux orages, pas du tout ! C'est pourquoi, elle finit par s'écrouler derrière un pic rocheux dans la neige, en tentant de se réchauffer sous la tempête. Le lendemain, elle vit un groupe faire une ronde... elle décida de s'éclipser en douce. Mais ses jambes étaient tellement engourdies qu'elle trébucha et amena l'attention sur elle. Elle dévala la pente... mais la connaissait moins que celle de son volcan. Elle se retrouva malgré elle en haut d'une falaise. Seul moyen d'avancer : descendre...
Et s'ils avaient des flèches ? Elle vit un éclair bleu se diriger vers elle... par instinct, elle se baissa et quand elle se releva ce fut pou voir que l'endroit où elle se trouvait l'espace d'avant était cramé. Bon, ils n'avaient pas de flèches. Mais c'était pas mieux.
Elle se précipita avec une telle rapidité sur la première prise de la falaise, qu'il lui sembla un moment voler. Puis elle descendit avec une telle dextérité augmentée par l'adrénaline de l'action qu'un instant elle semblait capable de surpasser les araignées. Elle arriva en bas, couru sans tenir compte des ses muscles qui criaient à qui mieux mieux. C'était pas le moment.
Toujours est-il qu'elle n'avait pas beaucoup dormi, pas beaucoup mangé, qu'elle avait beaucoup marché, et qu'au final, elle dut s'arrêter. C'est là qu'elle rencontra un jeune homme.
II était habillé comme les autres qui lançaient ce qui semblait être des éclairs bleus. Elle voulu se relever, pour retomber immédiatement sur son séant. "Non" disait son corps, "Baka" lui répondait son esprit.
Cela fit rire l'étranger. Bon, chacun son sens de l'humour. Il s'assit tranquillement en face d'elle et lui demanda négligemment de chanter. Elle ne montra pas sa surprise, mais fit bien comprendre qu'elle ne voyait pas d'où il pouvait savoir qu'elle chantait, ou aimait chanter. Il dit simplement qu'il l'avait entendu il y a de ça quelques jours et qu'il voulait vérifier s'il avait affaire à la même personne.
Soit il voulait qu'on le prenne pour un excentrique, soit il l'était vraiment.
Elle se mit cependant à chanter. À la fin, il hocha la tête, lui tendit une flute et lui proposa de l'aider à redescendre. Sans explications. Il était... intéressant ce type... surprenant en fait. Elle regarda la flûte et commença à l'essayer. Il eu beau lui faire remarquer qu'ils seraient trouvés ainsi, elle ne lui répondait qu'en clins d'oeil. Durant son morceau, elle désirait que personne d'autre que lui soit à la portée de ses notes. Chose étrange, c'est ce qui arriva, un périmètre vide de vie humaine les entourait. Chose étrange, elle était persuadée de ce phénomène. Lui nettement moins. Ils arrivèrent à mi chemin, où elle continua seule et regagna la demeure de son père.
Une remontrance.... aucun sourire taquin, juste un regard sévère. Chibi, lui, lui fit un clin d'oeil.

Le lendemain elle apprit qu'il venait d'un des clans principaux, il ne voulait pas dire lequel, et qu'il avait suivit une formation de ninja. Il lui enseigna tout ce qu'il savait. Elle passa donc ses années entre 13 et 19 ans à se plonger dans l'art martial en plus de tous ceux auxquels son père voulait l'assigner... et tous les jours elle découvrait un peu mieux son pouvoir.

Il arriva bien des choses ensuite... son père mourut d'une maladie sexuellement transmissible, elle devint son héritière. Elle fit perpétuer le commerce de son père avec grandiose, mais au final, n'en faisait qu'une couverture. Elle voulait, avant tout... une vie de ninja.


Dernière édition par Kyoku Kumo le Sam 4 Avr - 22:12, édité 1 fois
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Kyoku Kumo
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeSam 4 Avr - 21:51

Test rpg :

"Asuma senpaï,

Je suis parti à la recherche de l'espion qui a entaché votre honneur. Je ne cesse de songer à vous, mourant, et au mal que cette vermine a pu vous causer. Ma mission devait être remplie, pour vous, pour moi, pour l'engagement que j'y avais accordé. En tant que samouraï, cela était mon devoir envers vous. Mais, cela restait une mission difficile.

Persévérant, j'allais aux informations, ne trouvant personne pour me renseigner jusqu'à ce que je trouve une vieille paysanne malade, mais qui réussit à me murmurer mes premiers indices. Je devais aller au Nord.

Je me retrouvis dans un village de pauvres hères, je pensais qu'ils allaient me demander l'aumône. Il n'en fut rien. Les gens d'ici étaient heureux. Pauvres, c'est vrai, mais heureux. Je demandai mon chemin quand l'un d'eux réussit habilement à me trahir sur le sujet de ma direction. Quand je prononçai le nom de votre aggresseur et mes inntentions, ils changèrent de figures, et ne semblèrent plus si amicaux. Je ne compris pas, et me défendis si bien qu'ils voulurent bien m'expliquer la cause de leur humeur. L'homme que je recherchais, votre homme, était leur bienfaiteur ! Je n'y cru pas, prétendis à une méprise, un quiproquo. Je répétai le nom, leur racontai ce qui vous était arrivé... tout. Ils nièrent pas et continuèrent simplement "à m'inviter à partir". En dernier recours, je leur demandai en quoi consistait ses bienfaisances. Ils me prirent par les mains, et m'obligèrent à cultiver la moisson sous un soleil de titan, à raconter des histoire aux enfants, le soir, lors de veillées dans une grange qui servait de salle à manger commune à tout le village. Puis ils me demandèrent de négocier avec les villages voisins plus imposants que le leur pour éviter qu'ils ne veulent piller leurs richesses fort convointées. Et ce, à force de monnaie trébuchante. Enfin, je réparai tout ce qui avait été endommagé durant la dure saison et au final... faisait de tout et de rien, de la réparation aux paperasses administratives.

Mon endurance me servit. Cette expérience aussi. Se pourrait-il qu'un homme pareil puisse cacher un si bon fond ? Qu'en pensez-vous ?"


Kyoku portait un kimono aujourd'hui. Un kimono blanc avec des nuages bleus et un obi d'un gris couleur acier aux légères teintes bleues. Ses mains se rejoignaient pour tenir une ombrelle sur laquelle se peignait une scène mythique représentant le combat entre un dragon bleu et un tigre blanc. Chacun d'eux avec sa gueule grande ouverte et leur posture sur l'ombrelle n'était pas sans rappeler le ying et le yang. Sous la légère ombre que lui offrait son abri artistique Kyoku avançait d'une démarche limpide, pieds nus, les yeux fermés en chantant les lèvres fermées un air qui se rattachait à son enfance avec sa mère. Sous le léger rythme de la berceuse sa tête se balançait harmonieusement d'un côté et de l'autre, faisant glisser ses magnifiques cheveux qu'elle avait laissé lachés. Le tout était charmant et son expression était proche de celle d'une enfant candide. Le bruit du vent et le petit ruisseau qui traversait les jardins bien entretenus de la famille Neruse étaient ses seuls partenaires de chant.

Spoiler:

Une fois sur le petit pont de bois elle s'arrêta pour se tourner du côté de la mare. L'eau y était si pur qu'elle semblait ne faire qu'un avec l'air, et les poissons capables d'aller rejoindre les nuages à chacun de leurs bonds. Seules trahissaient l'existence d'une surface liquide les fleurs de cerisier qui s'échouaient dans une dernière danse qu'elles rendaient splendide de grâce. Kyoku se tint bien droite, son ombrelle à la main, continuant son chant en sourdine. Okâsan aurait aimé cet endroit. Elle avait ouvert ses yeux d'un noir habituellement inquiétant en une expression douce et nostalgique. Elle pencha sa tête sur le côté à l'instant où un moineau se posa sur une banche du cerisier en fleur. Il se mit à chanter avec elle. Elle eut un petit sourire à son adresse et ramena sa main droite devant elle, découvrant la lettre qu'elle avait froissée dans sa paume.
Une note de son chant... une seule... envoya une onde sonique qui désintégra tout a fait le papier.
Un gêneur de moin. Sur ce, elle reprit tranquillement sa balade. C'est qu'il fallait écrire la réponse du fameux Asuma sempaï, et écarter définitivement ce samuraï fort sympathique mais un peu encombrant.

Le coup du village était une bonne idée quand même...


Dernière édition par Kyoku Kumo le Dim 5 Avr - 23:02, édité 1 fois
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Akira Naoe
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeDim 5 Avr - 21:12

jsais pas pourquoi mais ce genre de bloc de mots me dit quelque chose ...
Bienvenu ^^
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Kyoku Kumo
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeDim 5 Avr - 23:13

Ah ? Sans doute XD !

J'ai pas su me retenir, j'ai fait le plus court que j'ai put... désolée.

Merci pour l'accueil à tous.

...


J'aurais une (minuscule) question... Rolling Eyes

J'avais dans la vague idée de faire de mon personnage une sorte de ninja de renommé qui irait de clan en clan... changeant continuellement de "maître". Ce n'est qu'une ébauche, et c'est bien la première fois que je me lance dans ce genre de personnage, (autant le dire tout de suite), je voulais savoir si ça reste dans l'ordre du possible ou si vous vous y opposez formellement XD.
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R. Sayuri Miwa
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeLun 6 Avr - 12:26

Hummm, c'est possible. Tu voudrais un peu être une ombre passant de maitre en maitre d'un jour a l'autre ?

Sinon ca me convient, validée.

Tu veux quel rang sous ton pseudo ?
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Kyoku Kumo
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeLun 6 Avr - 18:06

Oui, exactement ^^.

pour le rang... je n'en ai aucune idée, ><".

Disons... La brise venimeuse.
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Amazaki Hisaru
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitimeMer 8 Avr - 14:21

Bienvenue à toi la miss =D
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MessageSujet: Re: Profondément ninja, profondément libre... [non terminé]   Profondément ninja, profondément libre... [non terminé] Icon_minitime

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