± Une matinée pimentée ±

Le soleil était généreux ce jour-la sur le Domaine des Amazaki, Kashura. C'était dans les quartiers de Shumo que se trouvait l'Okiya Miwa qui s'était occupé de Sayuri pendant toutes ces années. Aujourd'hui, de riches hommes politiques de Mahoï avait demandé sa présence pour un banquet ouvert aux grandes personnalités du Pays. Rima n'avait eu le droit de refuser cette demande et fut donc obligé d'y aller par Mère. Ce fut donc de très bon matin que la belle demoiselle se réveilla. A peine ouvra-t-elle les yeux qu'un rayon de soleil vint lui taper dedans, elle leva instinctivement le bras pour le porter devant ses yeux et resta allongée sur son futon quelques minutes, les premières heures du matin étaient les meilleurs de la journée, en effet elle n'avait personne sur le dos, c'était agréable. Mais quand on se rendait compte qu'elle était sortit du sommeil, Tati lui sautait au cou pour lui rappeler ou elle devait aller, qui elle devait rencontrer, qu'elle devait vite se préparer ... etc. Bien lourd pour un matin ! Aujourd'hui, elle ne fit pas épargné ! Tati poussa la porte de papier coulissante et regarda Sayuri qui simulait l'endormissement, la vieille femme ne se laissa pas bernait par les compétences de comédienne de la Geisha et commença a lui déballer tout son emploi du temps de la journée ...Bizarrement, il n'était pas si charger que ça. Rima passerait toute la journée a Okinawa. Elle en profiterait pour faire les courses ... Demande de Mère ... Qu'est ce qu'elle pouvait être casse pied ! La Belle Geisha se leva et partit aussitôt au bain. Par manque de chance l'eau était glacé ... Quand elle sortit de la salle de bain, elle put voir l'autre Geisha de l'Okiya, Matsumomo le sortir aux lèvres ... L'eau froide était l'un de ses coups vaseux. Matsumomo n'aimait pas Rima ... Tout le monde le savait, ce n'était pas un secret. Malgré tous ses mauvais coups, Sayuri s'avouait bien plus célèbre et populaire que Matsumomo. A peine retourner dans sa chambre, elle retrouva Tati avec un homme, un habilleur qui venait tous les matins pour les aider a se vêtir dans leur Yukata et Kimono. Aujourd'hui, Rima se vit habillé d'un magnifique Kimono en soie bleu avec des motifs de vagues sur le bas des manches. Elle portait avec un Obi rouge. Elle mit une bonne bonne demi heure pour s'habiller, et oui qui a dit que c'était facile d'être Geisha ? Après l'habillage, le maquillage. La demoiselle se tartina légèrement la peau d'une poudre blanche. Elle appliqua une touche de noir au dessus de ses paupières, redessina ses sourcils avec un crayon noir et se peigna les lèvres d'un rouge sang. Elle coiffa ses longues cheveux d'un noir ébène en un chignon qu'elle soutenu d'un ruban rouge. Elle mit un peigne sur un coté de sa tête et une barrette a fleur sur l'autre coté. Elle était enfin prête a partir pour Mahoï. Elle descendit les escaliers en faisant attention a ne pas marcher sur ses manches et prit son ombrelle qui était prés de la porte d'entré.

± Une matinée pimentée ± 874415sayuri_chairman

± Une matinée pimentée ± 874415sayuri_chairman

Mère frotta deux fois deux silex l'un contre l'autre au dessus de son épaule, c'était une tradition chez elle qui leur apporter de la chance et empêcher les esprits de venir les importuner. Rima monta dans une sorte de calèche tirait pas deux cheveux, elle portait pour le port. Le travers le plus court pour aller cette partie du Pays était de passer par la Mer. La demoiselle n'était pas très a l'aise sur l'eau mais avait-elle vraiment le choix ?... La Calèche mit une vingtaine de minutes pour arrivé au Port. Un petit navire bourgeois l'y attendait. La jeune Geisha fit accueillit par un noble qui la convia a monter a bord. Elle sentit de suite l'embarcation tanguer sous ses pas ... Elle eut un haut les cœur, sa commençait bien ... Remarquant le mal aise de la demoiselle, le noble demanda a ses hommes de partir tout de suite, plus vite ils seraient arrivés, mieux se serait pour elle. Pendant le travers, la demoiselle resta accoudé au rebord ... Ils firent vite arriver et une autre calèche les attendait, décidément le Clan Utema sortait le Grand Jeu pour accueillir la Geisha. Mais elle ne souhaitait pas se rendre a l'autre domicile, Sayuri voulait aller se promener en ville. Elle fut donc emmener en ville. La jeune femme descendit de la calèche et s'aventura seule dans l'une de plus grande ville du Pays, Okinawa ville très commerçante très populaire pour son thé mais aussi pour abriter le plus grand quartier d'Okiya. Même si, Miwa était connu, elle fut saluer par plusieurs Geishas dans les rues, par politesse elle leur rendait leur salutation et continua sa route. A cette heure-ci, il y avait beaucoup de monde, dont beaucoup de Geisha accompagnant des groupes hommes. La belle demoiselle vit un magasin qui l'intéresser, un vendeur de thé, elle s'y rendit. Miwa devait acheter du thé pour Mère, elle regarda les différentes variétés, il y en avait pour tous les gouts, Miwa prit du thé noir, elle paya et rangea les petits sachets dans un sac que lui donna le vendeur. Elle sortit de la petit boutique, mais elle sentit une main empoigna son bras et la tirer sur le coté. La demoiselle se retrouva dans une ruelle sombre dépourvu de personne ... Il y avait juste deux hommes devant et derrière elle. Les hommes avaient le visage caché derrière des bandeaux. L'un d'eux se mit a parler.

¤ Geisha donne nous tout l'argent que t'a ou tu le payera de ta vie ! Tu devrais obéir, ça m'embêterait d'abimer ton beau visage.¤

L'homme sortit un couteau de sa manche et menaça la demoiselle avec ! Qu'elle veine ! Première jour de la semaine et voila que Miwa se faisait agresser ! Horreur, elle venait de se rendre compte qu'elle n'avait pas consulter son Almanach ... Que de superstition auxquelles elle croyait dur comme fer !

Un jeune homme se promenait dans le cratère... scrutant avec attention la moindre étincelle. Pourquoi était-il là? Pourquoi un paria tel que lui était ici à ce moment présent? Ce paria portait un nom! Akira Naoe! Un nom plein de noblesse et d'aristocratie! Et dans ce monde seul le nom comptait... Il avait beau été rejeté par l'Eglise il réstait néanmoins une personne riche et puissante... Mais malheureusement contraint à être un paria jusqu'à ce qu'il touche l'héritage de sa famille... Un banquet avait été organisé... il n'aimait pas ce genre de dîner aristocratique car tous le monde se fichait de lui... C'est vrai, on l'avait rabaissé au stade de paria mais on lui avait laissé ses titres! Sa famille avait fait influence mais quand même... ca l'embêtait plus qu'autre chose... La seule chose qui l'avait poussé à venir était le fait qu'il y avait des Geisha! Ces sublimes femmes aux mouvements gracieux et souple! Il adorait le spectacle et contempler l'art geisha était une activitée qu'il apréçiait plus encore que sa religion. Tout une histoire, un drâme gestuel... Mais la chose la plus surprenante... était le regard d'une Geisha... Elles étaient presque en trans quand elles dansaient... beaucoups d'hommes bavaient sur ces femmes mais pour lui c'était plus de l'admiration ou encore un souvenir d'enfance innoubliable qui réchauffait le coeur... Et se réchauffer il en avait grand besoin... C'était justement pour ça qu'il était sur la partie en fusion du volcan... tout prèt d'Okinawa lieu du banquet... Il avait rapporté un vieux sac en cuir pour ramasser les braises encore fumante et se réchauffer pendant la soirée. Il avait loué un kimono de piètre qualité et il était quasi nue sous celui-ci... Il se les pellaient depuis sa location... Il avait eu l'idée de venir chercher des braises pour pouvoir se réchauffer... Il regarda les lumières de feu rougeoyant sur cette éspèce de terre craquelé par le feu. Il ramassa les pierres les moins fumantes et les mis dans son sac en se brûlant les mains au passage... Sa besace bien remplie il la mit dans son kimono... Quelle chaleure... c'était si agréable, et reposant... Il aurait bien pu réster là pendant une éternitée mais l'envie de voir ces jeunes femmes l'excitait plus que tout. Il ramassa son vieux baluchon et dévalla la pente en essayant de pas marcher sur son kimono bon marché. Il courait et chantait une chanson que lui seul connaissait... Ou plutôt une contine...

-C'est moi le Paria! Je vis pour du pain et je m'en vais par ci par là... C'est moi Akira je suis le plus idiot des parias! Je vis pour une chose que j'ai perdu, je m'en vais chercher la misère par ci par là... C'est moi le Paria! Je vis pour du pain...

Répétant cette stupide chanson comme un gamin qui s'en va pour l'école... Il sautilla et en faisant attention aux flaques d'eau. Quelques minutes plus tard il fut dans la ville... Ses tongues frappaient lourdement le sol... On l'entendait à cinq pathés de maisons! Il réfléchit et examina les alentours... Il n'était pas loin de l'endroit où avait lieu la réception... Il aperçu alors un feu d'artifice lancé! Ca allait commencer !!! Il fallait se dépècher! Il voulu foncer droit vers la réception mais des bruits étranges le stopa dans son entrain. Il regarda à droite et aperçu trois silhouettes... Deux plutôts robustes et une autre éflanqué... Il apercu un superbe Kimono... Ces riches aristocrates ne savent pas que c'est dangereux ce genre de quartier? Ca lui donnerait une leçon si il partait... Mais en même temps... Il devait prècher la bonne parole... Il fit glisser sa chaîne le long de sa manche... Elle tomba au sol dans un cliqueti... Les agresseurs se retournètrent en entendant ce bruit inquiétant de féraille... Akira entonna alors une chanson...

-Je suis celui qui a prié chez les maudits... Je suis celui qui a brûlé grand mère blaireau... Je suis le paria le plus idiot! Je suis celui qui a brisé les liens... Je suis le plus fidèle des chiens!

Akira souleva alors brûtalement son bras et sa chaîne d'argent partit tel une dragon furieux. Il atrappa le premier homme et le balanca en arrière... Il rabattit sa chaîne violement sur le corps de l'homme qu'il avait envoyé valdingué et la ramena à lui. Il allait être sonné pendant quelques heures... Il regarda le dernier homme... La jeune femme était dans sa ligne de mire et il voulait en finir vite... Tiens! Il avait remarqué que c'était une jeune femme! Le bandit lui ne voyait que les yeux rouges effrayants de la bête qu'était Akira. Il lanca sa chaîne qui s'enroula autour de la taille de la jeune femme... Il la tira à lui délicatement mais assé sec . Il l'atrappa à un bras et en la reposant à côté de lui sortit son sac pleine de braise à l'homme. Lui disant :

-Prend tout mon argent et va t-en!

L'homme ne se fit pas prier... il ne valait mieux pas revoir ce prètre... Il se précipita vers son ami et en le mettant sur son épaule partit avec lui... Quelques secondes plus tard on entendit un hurlement de douleur... L'imbécil avait mit la main dans le sac pour voir son butin... Akira déficela la jeune femme et remit sa chaîne dans son kimono puis regarda enfin l'allure de la jeune femme... Il balbutia en voyant son visage... C'était... une geisha?! Gèné par son attitude il tomba en arrière en grelotant de froid... mais aussi d'angoisse! Il se trouvait devant une femme qui était une oeuvre d'art à elle seule... Il l'avait touché! Il regarda ses mains qui tremblaient et resta bouche ouverte comme si c'était un pêché de l'avoir éfleuré... Il se mit à genoux et cria:

-Sumimasen! Sumimasen!!!

Plus gèné qu'autre chose il se prosternait comme un vulgaire paysans alors qu'on lui avait ensseigné la grâce du salue... Il perdait ses bonnes manières et tout son contrôle sur lui même en la présence de tant d'émotions... Sa gorge était sèche et il n'osait pas regarder en face la jeune femme...

" Le monde est une vallée de pleurs mais, sommes-nous toute bien irriguée. "
Paul Morand

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Et vous, pensez-vous comme lui ? Je pense que oui, tout le monde pleur au moins une seule fois dans sa vie, courte-soit-elle dans ce monde de souffrance. Un monde, une terre, qui n’a pas finit de montrer toutes ses faces cachés. Nous n’en connaissons beaucoup trop, comme la misère, le pillage, la mort… Bizarre, toutes ses faces cachées de la terre sont du coté négatif… Bref, notre jeune Paria était debout devant l’eau. Debout sur un pont d’un style bien Japonais en un rouge vif. Il regardait la rivière s’écouler doucement. Il trouvait ça relaxant… Un petit vent vint parfumer l’air lorsqu’il releva sa tête. Qu’avait-il à regarder droit devant lui ? Avait-il une idée en tête ? Apparemment non, ou bien cela était impossible car il reposa sa tête sur le rebord du pont. Après de bonnes minutes, il soupira puis se mit à marcher vers sa droite. Il avait toujours son visage sans humeur et semblait n’avoir aucun but, si ce n’est pour l’instant. Il dévia alors sa trajectoire pour aller dans le parc où il n’y avait que de l’herbe fraîche. Il se posa enfin auprès d’un arbre jeune. Il claqua des doigts puis quatre ninjas vinrent de suite. Il regarda à sa droite, à sa gauche puis entama ses ordres à ses sous-fifres.

" Bien, une certaine personne riche m’a chargé de tuer une Geisha se prénommant Rima Sayuri Miwa. Vous la trouverai, d’après lui, dans les rues commerçantes de ce village. Soyer sans pitié et livrer la moi dans la maison d’en face : je me posterais ici en cas de danger. Sur ce… "

Après un nouveau claquement de doigt, les hommes se mirent à courir à une vitesse folle vers le point de rendez-vous. Alors que le trompeur allait se lever, il se décida à rester là pour se reposer un peu.

Quelques minutes plus tard, l’homme était toujours réveillé et se leva. Pas d’étirement pour récupérer ses forces, rien, et il partit vers le point de rendez-vous… Il entra dans la zone commerçante où la jeune femme choisissait un thé : ils l’avaient trouvé. Mine de rien, le chef Ryô leva discrètement le bras puis les hommes de mains du trompeur se mirent à lui attraper le bras. Une fois encore, le chef refit un nouvel ordre en bougeant le pouce pour qu’il se mette à l’encercler dans cette petite rue voisine. Tout compte fait, il monta sur un toit de maison pour regarder la scène. Il ricaner dans son coin jusqu’à ce qu’un sauveur vienne à la rescousse. On se croyait dans un film d’aventure ! Reita n’eut le temps de dire les ordres pour qu’ils parents que le sauveur fit plusieurs coup de chaine dans la tête de ses sous-fifres. Un sentiment d’excitation soudain fit apparaître dans le corps du trompeur : il allait pouvoir combattre et faire couler le sang qu’il dégusterait délicatement une fois ceux-là mort… ! Héhé, cet homme n’a donc pas de cœur, et c’est ça qui fait tout son charme. Il ferma les yeux pour réfléchir très vite, les rouvrit à peine quelques secondes après puis finit par se poser sur le sol en béton. Au moment où il toucha le sol, des fleurs de toutes sortes de couleurs se mirent à sortirent du sol. Des fleures ?! Ici, sur le sol en bétons ?! Non, je rêve… Et bien non, je ne rêvais pas, mais qui avait fait ça ? … Un don ? Oui sûrement, mais de quelle individus ? … Une fois posé sur le sol, il les regarda droit dans les yeux pour les déconcentrer puis finit par mettre sa main sur son Tachi : il allait jouer avec les grands moyens…
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LLa demoiselle n'était pas vraiment impressionnée par ses hommes armés. A vrai dire, elle aussi cachait une arme sur elle mais elle trouvait ça un peu stupide de la dévoiler pour des bandits comme eux. La Geisha les fixait alternativement et lança un bref regard par dessus son épaule pour voir les deux autres brigands qui étaient dans son dos, tous masqué, n'avaient-ils donc aucuns honneur a cacher leur visage comme ça ? Miwa en conclue qu'ils n'étaient que des simples mercenaires travaillant pour quelqu'un de plus puissant qui ne daignait se déplacer lui-même, d'ailleurs elle se demandait bien pourquoi. Peut-être que cet homme était intimidé par la Geisha ... A cette pensée, la demoiselle se mit a sourire ironiquement, en voyant son sourire le premier homme se mit a grogner. Il n'était pas satisfait ? Dommage. Rima se tenait droite, avec un air confiant devant ses bandits, cela semblait les mettre dans un état de colère avancé, la demoiselle avait beau être une Artiste elle en avait pas moins un caractère bien saignant et prétentieux. La femme leur dit sur un ton narquois qu'il avait besoin d'être quatre pour maitriser une simple demoiselle comme elle, cette dernière poussa un petit rire. L'un des hommes s'énerva et poussa un juron, il sortit un petit couteau et se rua sur la demoiselle qui posa une main sur le manche de son ombrelle. Au moment le bandit allait frapper, Miwa sentit quelque chose entouré sa taille et la tirer du tas d'hommes. Elle regarda aussitôt sa taille et vit une chaine avec des maillons fins autour de son corps. Elle ne comprit pas. Quand elle tourna la tête pour voir qui était au bout de cette chaine, elle vit un homme en kimono , d'ailleurs il chantait une mélodie ... Étrange ... Un Paria ? Son sauveur était un Paria ? Ces gens étaient dit maudit ... Rima était très superstitieuse, néanmoins elle mit de coté ses croyances, elle ne pouvait se montrer ingrate envers lui alors qu'il venait juste l'extirper de la misère. L'homme l'attrapa doucement par le bras et la reposa au sol. Elle redressa la tête légèrement et regarda son sauveur. Il porta un Kimono d'un blanc immaculé, d'ailleurs le haut de son vêtement était quelque peu ouvert sur son torse. Les bandits prirent le sac de l'homme et partirent, juste après on put entendre un hurlement ... Miwa ne voulait même pas savoir ce qui se trouver dans ce sac ... Le Paria retira sa chaine de la taille de la demoiselle d'un geste de main. Elle se recula un peu et tapota légèrement son beau kimono pleins de poussières et de sable. Il observa alors Rima quelques secondes et bascula en arrière. La demoiselle fit intriguée, il semblait ... Choqué ? Étrange, il se mit a genoux et s'excusa plusieurs fois. Il s'excusait pour qu'elle raison ? La demoiselle lui demanda de relever et ouvrit son ombrelle, elle posa avec élégance le manche sur son épaule comme appui et lui dit d'un air charmant.

¤ Se serait plutôt a moi de m'excuser de vous avoir causer des soucis. Je vous remercie de m'avoir aider. Vous avez même était dépouiller de vos affaires. J'ai une dette envers vous, demandez-moi une chose et je le ferais. Enfin, si ça ne sort pas de mes principes bien sur.¤

Elle lui fit un petit sourire et le regardant prosterner a ses pieds comme un vulgaire serviteur. Il se releva et la demoiselle put enfin observer son visage. C'était un jeune homme qui ne manquait pas de charme, a vrai dire il était plutôt séduisant. Pour une fois qu'elle conversait avec un homme de son âge ... En effet, la plupart des hommes qui la demandaient étés des Chefs d'états d'âge avancés ... La Geisha observa quelques instants le Paria qui se tenait devant elle, elle remarqua que les poils de ses bras étaient irisés, il avait froid ? Miwa se sentait coupable de cette situation. Elle tenait a se racheter ! Soudainement, la demoiselle entendit un bruit dans son dos, elle se retourna doucement et vit un autre homme survire du toit. Il était entièrement vêtu de noir, le bas de son visage était dissimuler derrière un bandeau noir et blanc, ses cheveux était hirsutes et d'un blond blé avec des teintes de noirs par endroit. Il portait un Tachi a sa ceinture. Miwa ne doutait pas une seconde que les mercenaires qui l'avait attaquer avaient étés commander par cet homme. Il avait un regard sombre et a la fois pervers. Après s'être posé au sol, des petites fleurs de toutes les couleurs poussèrent a cette endroit. C'était étrange, était-ce son Don ? Il fixa la Geisha et mit sa main sur la poigne de son arme. Il en voulait donc a sa vie ? Qu'il en soit ainsi. Bien qu'elle aurait ressentir de la peur, la demoiselle resta de glace et fixa sans expression l'homme qui voulait lui prendre la vie. Elle tapota légèrement du doigt le manche de son ombrelle. Soudainement, les oiseaux dans le ciel se stoppèrent aussitôt dans leur envol, l'eau des fontaines s'immobilisa, tout ce fixa, les deux hommes aussi, tout sauf elle. Tel était son Don, la maniement du temps ! La Belle demoiselle s'avança vers le Paria. Arrivée a sa hauteur, elle prit lui retira son Tachi de sa ceinture et retourna la ou elle se trouvait en emportant l'arme avec elle. Elle reprit la position qu'elle avait quitter et le temps reprit son cours. Mais Suzuki Ryo n'avait plus d'arme a la taille, elle se trouvait dans la main de Miwa, cette dernière le remua pour faire du bruit et lui dit.

¤ C'est ceci que vous cherchez ? ... Vous possédez la un Don magnifique, mais c'est plus que dommage de le voir entre les mains d'une personne aussi sombre que vous.¤

Dans la douceure de la nuit on ne distinguait pas grand chose à part les feux d'artifice et les lumières qui sortaient des magasins alentours. La chaîne d'Akira était froide... elle lui glacait les bras. Il avait l'habitude de la mettre dans son dos, un bout de la chaîne dans la manche droite l'autre dans la gauche. Cet accoutrement ne lui permettait pas de faire des mouvements rapides et encore moins souple. Les pavés de la rue reflétaient la lumière des ensseignes de l'impasse. Le froid s'engoufrait tel un démon impure qui s'infiltrait dans une âme. Il en avait vue des démons... des gros, des petits, des vicieux, des malins... Mais toujours les démons prenaient comme apparence un homme ou un animal... Ces Akuma n'étaient en fait qu'en quète d'identitée. Ces jours là il avait vue dans son cierge noir ces âmes s'envoler. Les toits étaient calme comme un lieu saint. Akira regarda la jeune Geisha avec attention... elle ne l'avait pas envoyer ballader comme un vulgaire paria? Après tout il restait un aristocrate... Peut-être que ca se voyait encore? Il redressa son kimono et se frictionna les bras pour se réchauffer. Elle avait une dette envers lui? Il avait toujours rêvé avoir un spectacle rien que pour lui... Il allait avoir l'occasion de voir une geisha à l'oeuvre dans le silence des rues... Un spectacle que jamais personne n'avait encore vue... Que Akira était chanceux! Il ria gèné et voulu exprimer sa requète un peu gèné quand il entendit des bruits... Quand on est un paria et qu'on vit dehors en permanance on apprend à différencier les bruits. Et ca c'était tout sauf un bruit de chat qui se ballade tranquilement sur les toits... Akira n'avait pas bien remis sa chaîne et la relancer une autre fois serait jouer à pile ou face... Il avait une chance sur deux que la chaîne se déroule correctement et atteigne la cible, surtout qu'à cette distance il était plus efficace de la garder sur lui... Il passa la main à l'intérieur de son kimono pour s'assurer que il pouvait parer à une éventuelle attaque... Il regarda alors une ombre difforme se déposer avec grâce dans un fleurissement printanié sur le sol pavé... Quel spectacle magnifique, comme si un ange se déposait sur la terre... Mais quand il regarda le visage de l'homme... Sadisme cruautée... voila ce qu'il exprimait... Akira le regarda... l'ange de la mort... Il faisait vraiment peur au prètre... Celui ci avait posé sa main sur son arme... Il montrait qu'il était prèt à en découdre... Il voulu intervenir quand soudain... Cette fameuse arme disparue... Il regarda enssuite la geisha... Si ce n'était pas un de ses coups ce devait être le résultat de la jeune femme... L'arme tenait dans ses mains... Une augmentation de vitesse? Non il n'avait rien vue et une telle vitesse vous bousillerait le cerveau en deux secondes, surtout qu'il n'y avait pas de poussière soulevé... Ce pouvoir pouvait donc désarmé quelqu'un en ... en quoi? une seconde voir moins? L'homme en face devait surement influer sur la nature, joli pouvoir... mignon... Il avait une gueule de paria... Et connaissant sa propre classe... Il savait que les parias étaient du genre à se rattacher à plusieurs cordes. Il ne devait surement pas avoir qu'une seule arme... La geisha n'avait surement pas analysé toutes les options qu'il y avait... Elle prenait la parole sur un air sûr d'elle même... Akira la regarda et en avancant tenta de calmer le jeux... D'une voix douce, ferme, et timide dit:

-Voyons attendez... je suis pose que vous possédez plus qu'une seule arme... vous pouvez donc encore continuer de vous battre mais prenez en compte le fait que vous nous avez montré une parcelle de votre facultée, la jeune demoiselle semble pouvoir désarmer quelqu'un d'un clignementde cil et elle peu surement prendre la fuite avec autant de rapiditée... Quand à moi je n'ai montré aucun don... Alors au lieu de se taper dessu prenons plutôt un bon thé pour calmer nos esprits! Je n'ai pas beaucoup d'argent dans ma besace mais je penses que j'en ai assez pour trois thés...

Il souria et en signe de paix montra les pathétiques pièces qui se trouvaient dans son kimono. Il en envoya une au paria d'en face et une autre à la Geisha... Il regarda la lune et reprit confiance en lui... D'une manière très aristocrate il s'inclina poliment et dit:

-Hajimemashite, Watashi no namae wa Akira Naoe desu

Avec un grand sourire l'ancien prètre se redressa et désigna de la main le magasin à thé où la geisha s'était faite agressé quelques minutes avant... Comment était-il si sûr qu'il n'allait rien se passer? Il n'était sûr de rien... Mais l'homme en face de lui devait être très calculateur et manipulateur pour engager des mercenaires, il comprendrait surement le résonnement d'Akira et à la possibilité qu'il puisse perdre un éventuel combat contre eux...

" La beauté n'est que la promesse du bonheur. "
Stendhal

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Apparemment, le combat était indevinable entre eux. C’est ce que pensait le jeune Ryô lorsqu’il se déposa sur le sol où des fleurs sortaient du sol en goudron. Incroyable, n’est-ce pas ? Cela devait surement être un Don, mais à qui était-ce ? Peut-être à cette Geisha qui a elle seule porte le nom de beauté divine. Tout comme cette citation, goûtait-elle au bonheur grâce à ça beauté ? Peut-être, mais le bonheur était plus pour celui qui la regarde, c’est un bonheur pour l’œil ! Alors ce Don était don à elle ? Et bien non, une fois posé sur le sol, la jeune femme sortit de son moment d’absence pour user de son Don. Un Don qui permettrait donc d’arrêter le temps ? A vrai dire, le jeune trompeur n’en savait rien, mais lorsque le temps reprit son cours, son Tachi accroché à sa ceinture avait disparu. Quelle étrange femme… Stupéfait sans non plus le montrer, il vit son arme lorsqu’elle le bougea d’un air rigolo. Tout aussi avec un petit rire, elle lui demanda si c’est ça, l’arme, qu’il cherchait. Tss, sale peste ! Elle a tiré l’arme de notre Paria ! Bien qu’il en ait deux autres dissimulés à l’intérieur de ses vêtements, il grognait de mécontentement. Il allait régler le problème avec ses autres armes puisque l’homme à moitié bête n’avait pas l’air de bouger. Seulement, lorsque Ryô avança une de ses jambes, l’homme s’interposa en parlant comme un sain. Quel sorte d’homme était-ce encore que celui-là ? Bref, il ne fallait pas réfléchir, il demanda à ce que tous les trois présents prennent un bon verre de thé. Bizarrement, le trompeur se trouvait dans un sérieux problème… Oui, vous voyez un homme cruel et sans pitié boire un verre avec ceux-là ?! Non, mais n’importe quoi… Comment allait-il faire pour riposter cette demander. A prêt tout, à quoi bon sortir une nouvelle arme pour que la femme aux yeux noir profond arrête une nouvelle fois le temps ? Un long silence apparut où l’on pouvait bien entre le bruit des commerçants et des passants. Voilà ! Ryô avait trouvé la solution ! Il allait récupérer son arme en jouant sur la « peur ». Démonstration sur le champ ! Le vrai trompeur se mit en action on marchant d’un pas extrêmement long vers la jeune femme. Au bout d’un certain temps, il se mit à aller à une vitesse folle vers elle : impossible de suivre sa trace ! Arrivé au niveau de la Geisha et derrière son dos, il approcha sa tête de son cou. Toujours derrière son dos, il lécha comme un pervers le cou de la femme en lui demandant d’un air toujours pervers…

" Tu sais que tu me plais toi ? … "

Beurk, lui qui est plutôt du genre posé et non-pervers, cela l’effrayait un peu de dire ce genre de chose… Mais il le devait pour prendre son arme ! Il se retira tout aussi vite que lorsqu’il est venu, voir même plus vite par peur de se prendre une claque ; à prêt tout, c’est un grand manque de respect, en plus envers un Geisha et pas non plus la moindre ! Arrivé à sa position de départ, il resta sur ses gardes sans non plus que ça se voit. Il regardait surtout la demoiselle, ses yeux lui inspiraient confiance tout de même. La beauté de ses yeux… Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu d’aussi beaux yeux. Bref, il soupira au moment où il monta sa tête pour voir la lune. Elle était presque entière et éclairait beaucoup. Mais l’homme à sa droite dirigea son doigt vers un magasin. C’était un magasin de thé, celui où la femme s’est fait kidnappé à l’instant. Apparemment, l’homme ne voulait pas lâcher le morceau : il voulait aller au thé !
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L'homme qui l'avait sauvé se nommé donc Akira Naoe, il semblait très pacifiste et parler sagement, Rima lui donnait une allure de prête bien qu'il était en effet un homme maudit et rejeté par la population. Mais Miwa préférait le pacifisme plus que la guerre ... Quoique la guerre pouvait aussi s'avérait utile dans certaines circonstances. Soit ... Naoe-San proposa a ses deux interlocuteurs d'aller prendre un thé pour calmer les esprits, ce n'était pas une idée si mauvaise mais Sayuri doutait que l'autre Paria soit dans son avis. Akira leur donna une pièce chacun, mais la Geisha la refusa, elle prendrait les frais et payerait si cette idée était accordé. Après tout, elle lui devait bien ça ! Comme elle l'avait pensait, Suzuki ne semblait pas très partant pour l'idée du thé. De toute façon, la Geisha n'aurait pas souhaiter se retrouver autour d'une table avec une telle homme, il était ... Effrayant ?... Le Paria qui voulait sa mort se mit a se mouvoir et avança vers elle. La jeune femme aurait très bien plus stopper de nouveau le temps pour l'empêcher de faire des mouvements, quand bien même elle maitrisait son don a la perfection, elle ne devait en abuser. Elle avait déjà eu la mauvaise expérience de l'utiliser un trop grand nombre de fois, elle s'était retrouver entrain de cracher du sang ... Pas très glorieux comme résultat pour un emploi a trop long terme. Autant prendre le risque de le laisser agir a sa guise, enfin pas trop non plus. De plus, la Geisha n'était pas seule, elle doutait que le Paria vienne l'attaquer de front pour la tuer alors que Naoe pourrait de nouveau riposter pour la sauver. Miwa fixa l'homme en noir qui s'avancer lentement vers elle. Soudainement, sa vitesse de multiplia, il disparut du champ de vision de la demoiselle qui fut très surprise pour son action ! Elle sentit alors une présence malsaine dans son dos, a peine eut-elle le temps de se retourner qu'elle ressentit quelque chose d'humide sur la peau de son cou. Impossible ! Elle n'y croyait pas ! Il l'avait léché ! Il lui dit a l'oreille qu'elle lui plaisait. Le Paria empoigna son arme qui était dans la main de Rima et disparut de nouveau aussi vite qu'il était venu. Sayuri resta choqué ! Il l'avait léché ! Lui ! Cet homme maudit ! Elle était souillé ! Impardonnable ! ... Un silence s'installa, le Paria leva la tête vers les cieux et fixa l'Astre Lunaire. La jeune femme ne pouvait pas tolérer un tel geste ! Au risque de mettre sa santé en péril, elle fixa le temps un nouvelle fois et s'avança doucement vers le Paria. En même temps qu'elle marchait, elle retira son Wakizashi de son ombrelle. Son Katana avait une lame d'argent aussi brillante que la Lune, il n'avait pas de garder mais sa poigne était fine et de la couleur que l'ombrelle ou l'arme était constamment dissimulé. Rima garda son ombrelle sur son épaule et arriva a quelques centimètres de Suzuki, elle dressa sa fine lame effilé et le plaqua la pointe de sa lame sur la gorge de l'homme. Elle restaura le temps et fixa le Paria qui regardait ailleurs, elle lui dit sur un ton un peu énervé.

¤ Vous m'avez souillé en posant vos pattes sur moi, je peux sentir l'odeur nauséabonde de votre malédiction sur mon corps. Osez me toucher encore une seule fois et votre tête tombera a mes pieds !¤

La jeune femme avait enfin dévoiler son coté puissant mais elle gardait tout de même de la grâce, de la douceur et de la délicatesse dans ses gestes, dans ses mots ô combien très peu amicaux ! Elle ne bougeait pas, même pas un doigt. Continuant a menacer l'homme de son épée, Rima se montrait très sérieuse et avait beaucoup de crédibilité, elle savait se faire entendre et surtout obtenir ce qu'elle voulait, la finesse de la stratégie, elle connaissait ! Elle avait l'habitude de jouer et tenir les hommes d'une main de Fer mais aujourd'hui, elle ne jouait plus. Néanmoins, elle pouvait déjà ressentir les méfaits de la double utilisation a la suite de son Don, elle avait une petite nausée passagère et sentait son cœur battre plus vite, elle ne pouvait plus se permettre de l'utiliser aujourd'hui au risque de se retrouver en piteuse état.

Akira ne quittait pas des yeux l'homme en face de lui... Il était un paria certe mais avant tout quelqu'un d'entraîné... Il s'était toujours demandé pourquoi il avait eu une formation de combat alors que ses parents lui avaient choisi la voie de l'Eglise... Peut-être savaient-ils qu'il allait un jour combattre les forces obscures de ce monde? En attendant ses parents n'avaient donnés aucun signe de vie depuis l'affaire étrange du blaireau... Ils auraient pourtant pu etouffer l'affaire et lui faire regagner les grâces de l'Eglise... Pourquoi l'avoir laissé seul à la vie? Tout avait toujours été prémédité pour lui, il avait été formé pour une chose précise... Pour survivre dans un domaine... Un seul et unique... La voie de la foi! Alors pourquoi se retrouver face à un chemin innexploré? Il se trouvait face à la voie du paria qui lui essaye de survivre... Il avait essayé de donner la foi autrefois... c'était il y a longtemps, les gens ne croyaient qu'aux superstitions... Il n'y croyait pas vraiment mais maintenant il ne vivait que pour les histoires que sa mère lui avait raconté autrefois... Encore une fois, comme autrefois il entendait la réspiration douce et tendre de la présence maternelle. Penché sur son lit à la manière occidental il avait le droit de goûter la douceur du foyer et l'amour que donnait une mère à son enfant... Désormais il était un adulte qui était tombé de haut en comprenant que aucun adulte ne peu aider un autre adulte... Il était seul ne pouvant être aidé que par cette chose innanimé qui le regardait dans l'ombre de son passé... Cette chimère portant une épée d'une main et un bouddha dans l'autre... cette chimère qui partageait les mêmes voies que lui... Celle du combat, de la foi... et de la survie... Cette bête avait soif... soif de revoir la lumière qu'elle avait pu voir à l'aube de ses jours... Akira était le plus idiot des parias... il portait la plus solide des laisses... son ombre en personne le retenait à son maître... Son maître? C'est le plus puissant de tous... son nom? Il se nomme Bouddha...
Akira était perdu dans ses pensées mais néanmoins il avait réussi à lire une partie des mouvements du paria... Il se déplacait à grande vitesse... Où avait-il appri à maîtriser un art de déplacement comme celui-ci? Le jeune prètre ne broncha pas et regarda la jeune femme... Cette chose qu'on appelait bandit osait de sa langue de feu semblable à un démon lècher une personne qu'on pouvait comparer à une muse? Ce qu'il dit enssuite le dégoûta encore plus... Pour lui on n'abordait pas les jeunes femmes de la sorte! Il avait été éduqué d'une certaine manière et pour lui il fallait au moins connaitre la personne avant de lui faire... des obscenitées pareilles! Il n'eu pas le temps de regarder le regard de la jeune femme que celle-ci avait déja placé son arme sous la gorge du jeune homme... Mais le comportement du jeune homme l'énerva moins que la phrase que la jeune femme avait prononcé... Pour elle... ils n'étaient donc rien que des souillés? Elle se croyait supérieur par le fait qu'elle portait un nom? Quelle était une muse?! Jamais Bouddha n'avait osé insulté son chien alors pourquoi une muse qui est encore inférieur à un dieu devait-elle insulter ce que l'on appel un homme? Ne pouvant en tolérer plus Akira posa sa main au sol... Dans la noirceure des rues sa main sembla traverser le sol... Suivi de sa tête puis enfin ses jambes... Il avait disparu dans le noir... Soudain un katanna de petite taille fendit la nuit et coupa le kimono de la jeune femme... Celui-ci devait valoir très cher... Il l'avait coupé en deux bouts distincs désormais... Une main saisie alors les épingles à cheveux qui servaient à faire tenir cette structure capilaire, et en les enlevant d'un coup sec fit écrouler l'ouvrage... Une autre main avait déja saisie l'autre paria et une chaîne qui sortait du mur pour enrouler celui-ci le fixait dos au mur... Akira réaparu un katanna court dans la main droite puis une extrémitée de la chaîne dans la main gauche... Il prit enfin la parole et dit:

-Geisha nous ne sommes pas maudits... Les parias sont des êtres qui se promènent sans déguisement quel qu'il soit... Vous par contre vous osez porter un vêtement qui vous donne l'honneur d'être une déesse et l'utiliser pour insulter des êtres tel que nous? Sans votre déguisement vous ne ressemblez qu'à nous... Des vulguaires humains dont le but commun est la survie... Quand à vous jeune paria vous avez des bonnes techniques de déplacement mais je ne vous conseil pas de vous enfuir... Si vous voulez partir il faudra arracher le mur... Si vous l'arracher;.. Il s'écroulera sur votre misérable corps... avec un peu de chance vous aurez votre salue chez Bouddha...

Il souria et se mit devant la jeune femme il portait un kimono de pacotille mais elle avait du payer cher pour pouvoir se l'acheter... Il se sentait fautif mais en même temps elle avait mérité cette leçon... Tant pis si il devait mourrir ici tué par une geisha en colère... Il aurait été tué par la main d'une muse et accueilli par les bras de son maître... Bouddha.

" On appelle gens de bien ceux qui font comme les autres. "
Anatole France

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Voilà, Ryô avait dit la phrase de trop… Alors qu’il ne la connaissait pas et qu’il disait ça sur un ton, certes pervers, mais indigne d’une personne noble, il l’avait dit. Comme il l’avait pensé, cela ne plut pas à la jeune Geisha. Elle resta choquée, presque à en avoir la bouche grande ouverte. Tant pis, cela été fait ! Il regarda alors le ciel où la lune brillait de mille feux. Alors qu’il ne se souciait plus que d’admirait cette lune qui éclairait beaucoup, le temps se stoppa une nouvelle fois. Elle voulait se venger ? Le tuer ? Peut-être, mais Ryô n’en avait pas peur. De nombreuses fois il fut épargné au combat par des gens indigne d’avoir la force de tuer. Des gens qui souffre de ça car dans ce monde, il n’y a pas de pitié pour les gens, faible ou fort. L’on doit protéger que soi-même et ne pas s’occuper des autres qui eux essaye de faire la même chose. Mais au fond, mieux ne vaudrait-il pas arrêter ces enfantillages ? Oui, mais en sommes-nous capable au moins ? ... Puis, soudainement le temps repris son court. Où était-elle passée ? Il ne sentait pas d’arme derrière son dos, sur sa tête. Il décida alors de baissé sa tête pour voir où elle était passé. Il ressentit aussitôt qu’elle était là. Le Wakizashi effleurait la douce peau de l’homme. Cependant, il était tellement pressé de voir où était cette garce qu’il ne sentit pas l’arme froide effleurer sa peau et donc l’arme se planta légèrement dans sa peau. Assez pour que du sang coula doucement sur l’arme et sur le sol. Elle ne s’en soucia pas et prit la parole sur un ton fort peu agréable. L’odeur nauséabonde de Ryô ? Pourquoi disait-elle ça ? Lorsqu’elle continua sa phrase, elle dit énervement que sa tête tombait à ses pieds si le jeune trompeur recommençait. Cela fit rire Ryô, et le montra d’ailleurs ! Le rire démoniaque pouvait s’entendre dans toute la ruelle. Mais pour qui se prenait-elle ? Elle ne connaissait rien au sujet de lui, et elle se permettait de dire de telle chose ? Bien qu’il rigole, il ne pouvait partir d’ici : la jeune femme sur les nerfs le rattraperait aussitôt. Quant à l’homme mystérieux, il ne savait pas ce qu’il ferait si jamais il parait… Des tas de question au sujet de l’homme à l’allure bête. Le trompeur charismatique le regarda brièvement et furtivement. Il avait l’air de pensé… Mais pensé à quoi ? Et bien, il allait le savoir sur le champ car la ruelle se mit à noircir dangereusement. Que préparait cet homme ? Grâce au sombre, Ryô put alors se déplaça sans bruit vers l’arrière. De quelle côté était-il ? Et bien, il se posait la question. Puis d’un seul coup, il sentit un sabre sortir d’un fourreau… Oh et puis un bout de tissu se déchira… Ryô entendait scrupuleusement touts les bruits pour savoir ce qu’il se passait. Malheureusement, il était trop curieux et une chaine l’netoura puis finit par la plaquer à un mur. Oui un mur, car son dos était appuyé à quelque chose de dur… Le sombre se dissipa pour que l’homme, Katana à la main, se présente devant eux avec des yeux…Non mécontent, mais il voulait donner de sérieuses leçons aux deux. Il entama son long, très long discours au sujet du fait que des accoutrements ne changeront rien : tout le monde est égal. L’homme au Katana pensait donc comme Ryô ? Le trompeur tourna sa tête vers la Geisha : elle n’avait plus son Kimono très somptueux. C’était donc ça le bruit de tissu qu’il avait entendu… Oui, c’était ça car les deux bouts de Kimono coupé étaient sur le sol. Quel homme incroyable, et quel Don ! Il en resta stupéfait ! Sous ses allures un peu bêtes, l’homme cachait bien son jeu… Bref, maintenant il devait trouver le moyen de sortir de cette chaine. Essayant de se débattre de la chaine, il tourna tout de suite l’attention sur lui. Il s’arrêta aussitôt… Très bien, il allait user de ses Dons ! Des fleurs d’une splendeur extraordinaire se mirent à entourer la taille de jeune Ryô. Mais des fleurs l’aideront en quoi ?! Et bien, au moment où je me posais la question, une lueur violette se dégagea des fleurs. Une sorte de fumée violette qui aussitôt se mit à rouiller la chaine. Peu banal, et aillait s’en servir pour que l’homme le délivre. Le seul problème, c'est qu'il n'avait pas fait attention que la chaine était en Argent, et que cela ne s'oxyderait pas.

" Tu as l’air d’aimé tes chaines, ai-je tord ? Tu ne voudrais donc pas que tes chaines rouilles ? "
dit-il avec un sourire aux lèvres.
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